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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/53

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tout essayer, en commençant par le plus simple, dit Verneuil, qui commençait à fouetter déjà la victime, tout en enculant Dorothée, dont la petite Rose suçait le clitoris ; si les premiers moyens ne réussissent pas, nous passerons de suite aux seconds. Heureusement ils furent inutiles : Justine, impitoyablement fustigée, r’ouvrit les yeux, et ce ne fut, hélas ! que pour se voir couverte de sang. Oh ! grand Dieu ! dit-elle en arrosant de ses larmes le visage inanimé de sa maîtresse, contre lequel était collé le sien, oh ! juste ciel ! je serai donc toujours un objet de douleur et de scandale. Hâte-toi de trancher mes jours, Être-Suprême ; j’aime cent fois mieux la mort que l’horrible vie que je mène. L’invocation n’excita que des éclats de rire, et les débauches se poursuivirent.

Ici d’Esterval sortant du cul de madame de Verneuil, qu’il venait de limer un moment, s’approche du mari, et lui demande par quel motif il ne réunirait pas sa femme à sa belle-sœur ? — Ah, ah ! dit Verneuil tout en sodomisant la femme de celui qui le questionne, est-ce que cette idée te fait bander ! — Tu le vois, répondit d’Esterval en montrant son engin menaçant le ciel ; je t’assure que le sup-