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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/157

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plus petits se trouvaient dans les proportions qui viennent d’être dites, et quelques-uns de dix sur quatorze. La cérémonie commença.

Clairwil et moi, toujours dans cette même salle, nous étions étendues sur des canapés larges, élastiques et profonds, les jambes pendantes, les reins soulevés par de gros carreaux, absolument nues, et c’était le con, que dans cette première attaque, nous présentions à nos adversaires. Les tribades nous envoyaient les vits par rangs de taille, de manière à ce que les plus petits commençassent ; mais ce n’était qu’aux pollutions de nos doigts qu’on adressait des vits ; attendu que nous branlions de chaque main, les deux successeurs de celui qui nous enconnait. Aussi-tôt que le con se remplissait, aux dépens d’une main, il arrivait tout de suite un nouveau vit dans cette nain, et nous avions toujours trois hommes, chacune, sur le corps. Celui qui était hors de combat, se retirait dans une salle voisine, jusqu’à nouvel ordre. Tous étaient nuds, et tous déchargeaient dans un gondon, dont leur vit était revêtu. Ils passaient successivement de Clairwil à