Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/161

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le jour parut, et comme c’était celui de Pâques, les coquins, en nous traitant ainsi, allaient dire leur messe et en revenaient ; on nous avertit pour le dîner ; nous témoignâmes au supérieur le desir de procéder avant aux petites impiétés convenues. Spectateur de nos lubricités, Eusèbe qui n’aimait que les hommes, s’était contenté de nous disposer des vits et d’enculer quelques-uns de ses confrères, pendant que nous en étions foutues. Eh bien ! nous dit-il, je vais moi-même célébrer le saint mystère dans la chapelle de la vierge, en haut. Comment desirez-vous que cela se fasse ; il faut, dit Clairwil, qu’un autre moine célébre à côté de

    cela tant en con qu’en cul. Nous avons cru devoir établir cette addition, pour en éviter la peine aux femmes, qui sans cela, n’auraient pas manqué de s’interrompre ici pour la faire. Remerciez-nous donc, mesdames, et imitez nos héroïnes, c’est tout ce que nous vous demandons ; car votre instruction, vos sensations et votre bonheur, sont en vérité le seul but de nos fatiguans travaux ; et si vous nous avez maudit dans Justine, nous espérons que vous nous bénirez dans Juliette.