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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/201

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ami ; il y a assez long-tems que tu jouis de tes richesses, il est juste qu’elles passent à d’autres, et lâchant mon coup en prononçant ces derniers mots, j’envoyai le banquier acquitter les lettres-de-change qui pouvaient être échues, en enfer : Carle-Son, de son côté, jetait déjà par la fenêtre le valet qu’il avait tué, et nous liâmes tous deux la demoiselle qui jetait les cris du monde les plus touchans. Appelant alors Tergowitz ; mon ami, lui dis-je, voici l’instant, souviens-toi du prix que j’ai mis à cette scène, et fouts dans la minute cette jolie fille-là sous mes yeux, pendant que je t’enculerai, et que Carle-Son m’en fera autant. Tergowitz qui ne demandait pas mieux, met promptement la donzelle nue, et le plus beau corps du monde se trouve aussitôt sous nos mains. Dieux ! quelles fesses ! je n’en avais jamais vues, je le répète, de plus belles et de mieux coupées : je ne pus m’empêcher de leur rendre un culte ; mais quand la tête s’échauffe pour un genre de libertinage, le diable ne la démonterait point. Je ne voulais pas de Philogone, je n’étais tenté que du cul de celui qui la fouterait. Tergowitz enconne, j’encule Tergo-