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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/278

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lais lancer du sperme, qu’en le voyant expirer : n’importe, détache-le, Ferdinand ; tout mort qu’il est, conduis sa main, je veux qu’il me branle. Non, dit le roi, ce sera Juliette qui sera chargée de ce soin ; moi, j’enculerai le cadavre pendant ce tems-là ; on prétend qu’il n’y a rien de meilleur au monde, je veux en essayer. Oh ! sacre-dieu, dit-il, dès qu’il est dans ce cul, on a raison de vanter cette jouissance, je me déchire en foutant ce cul-là… C’est divin : la scène marche ; Zerbi ne renaît point, mais ses bourreaux meurent de plaisir. Charlotte, pour décharger une dernière fois, s’étendit, nue, sur le corps déjà froid du page, et pendant que son mari la branlait, elle me faisait chier dans sa bouche. Quatre mille onces[1] furent ma récompense, et nous nous séparâmes avec promesse de nous revoir bientôt en plus nombreuse compagnie.

De retour au logis, je raconte à mes sœurs les goûts bisarres de sa majesté Sicilienne. Il est unique, dit Clairwil, que de pareilles passions soient toujours nichées dans la tête

  1. L’once vaut 11 liv. 10 s.