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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/327

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vous, mesdames, n’avez de vos jours été foutues comme je viens de l’être. Ma foi, non, dit Clairwil, encore toute étonnée, mais je te tiendrai tête quand tu voudras, et soit en cul, soit en con, je parie te faire demander grace. Ne l’entreprends pas, ma bonne, dit Charlotte ; mon cousin Francaville ne te fait voir là, que l’échantillon de ce qu’il sait faire, mais dix bataillons ne l’effrayeraient pas. Ainsi, crois moi, ne gage point. Voilà qui va le mieux du monde, dit Clairwil avec son aimable franchise, mais, sire, votre prince croit-il que nous nous contenterons de le voir faire ? Ici, bien certainement, répondit le roi, car telle belle que vous puissiez être, mesdames, je vous réponds qu’il ne serait pas un seul de ces jeunes gens qui consentit seulement à vous toucher. Mais nous avons aussi des culs, et nous leur en présenterons… Aucun, dit Francaville, aucun ne voudrait seulement de l’épreuve, et s’il avait la faiblesse de s’y prêter, je ne le reverrais de mes jours. Voilà ce qui s’appelle tenir à son culte, dit Clairwil, et je ne les en blâme pas. Soupons donc au moins, puisqu’il n’est pas possible de foutre, et que Comus nous dédommage,