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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/90

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calme-toi, il n’est plus de dangers : miss Bawil a des ennemis qui l’ont surprise elle-même ; mais ma plainte est rendue, la maison libre, et nous y pouvons passer le reste de la nuit bien en sûreté. Clotilde ne fut pas facile à rassurer, elle se remit pourtant, et nous nous couchâmes. Très-échauffée de la scène que je venais de provoquer, incroyablement électrisée de tenir ainsi la beauté… la vertu flétries dans les bras, je fis des prodiges de vigueur. Si cette charmante créature n’avait pas tout le désordre de l’imagination de sa sœur, elle réparait cela par un esprit plus juste, plus éclairé, et par des beautés de détail infiniment piquantes ; il était impossible d’être plus blanche, mieux faite, impossible d’avoir des attraits plus mignons et plus frais. Clotilde, absolument neuve sur les plaisirs de la lubricité, ignorait jusqu’à la possibilité de frayer la route détournée de Cythère. Mon ange, lui dis-je, il faut qu’un époux trouve des prémices le jour de ses noces ; n’ayant que ceux-là, dis-je en touchant le trou de son cul, tu ne dois pas me les refuser ; je m’en empare en disant cela, et la sodomise cinq fois, revenant toujours décharger dans le con. Telle