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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/115

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— Nous sortîmes, Louis me dit tout bas d’être bien complaisante avec son ami et que je n’aurais pas à m’en repentir. La cellule de Geoffroi était peu éloignée de celle de Louis, et nous y arrivâmes sans être vues. À peine fûmes-nous entrés, que Geoffroi s’étant bien barricadé, me dit de défaire mes jupes. J’obéis, il relève lui-même ma chemise jusqu’au-dessus de mon nombril et m’ayant assise sur le bord de son lit il m’écarta les cuisses le plus qu’il lui fut possible en continuant de m’abaisser de manière que je présentai le ventre en entier, et que mon corps ne portait plus que sur le croupion, il m’enjoignait de bien à me tenir dans cette posture, et de commencer à pisser aussitôt qu’il frapperait une de mes cuisses avec sa main, alors me considérant un moment dans l’attitude, et travaillant toujours à m’écarter d’une main les babines de mon con, de l’autre il déboutonna ses culottes, et se mit à secouer par de mouvements prompts et violents un petit membre noir et rabougri qui ne paraissait pas très disposé à répondre à ce qu’on semblait exiger de lui, pour l’y déterminer avec plus de succès, notre homme se mit à devoir en procédant à sa petite habitude de choix de lui procurer le plus grand degré de chatouillement possible, en conséquence il s’agenouilla entre mes jambes, examina encore un instant l’intérieur du petit orifice que je lui présentais, y porta sa bouche à plusieurs reprises et en grumelant entre ses dents certaines paroles luxurieuses que je ne retins pas, parce que je ne les comprenais pas pour lors et continuant d’agiter son membre qui ne s’en émouvait pas davantage, enfin ses lèvres se collèrent hermétiquement sur celles de mon con, je reçus le signal convenu et débon-