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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/152

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[12]parut un autre le lendemain dans la même chambre, dont la manie vous paraîtra sans doute plus divertissante ; il voulait que la femme fût entortillée dans un voile qui lui cacha hermétiquement tout le sein et toute la figure ; la seule partie du corps qu’il désirait voir et qu’il fallait lui trouver dans le dernier degré de supériorité, c’était le cul, tout le reste lui était indifférent, et l’on était sûr, qu’il aurait été bien fâché d’y jeter les yeux. Md. Guérin lui fit venir une femme du dehors, d’une laideur amère, et âgée de près de 50 ns,100) mais dont les fesses étaient coupées comme celles de Vénus, rien de plus beau pouvait s’offrir à la vue, je voulus voir cette opération ; la vieille duègne bien embéguinée dut se placer tout de suite à plat ventre sur le bord du lit, notre libertin, homme d’environ 30 ans, et qui me parut être de robe, lui lève les jupes jusqu’au dessus des reins, s’extasie à la vue des beautés de son goût qui lui sont offertes, il touche, il écarte ce superbe fessier, le baise avec ardeur, et son imagination s’enflammait bien plus pour ce qu’il supposa, que pour ce qu’il aurait vu sans doute effectivement, si la femme eût été dévoilée, et même jolie, il s’imagine avoir affaire à Vénus même, et au bout d’une assez courte carrière son engin devenu dur à force de secousses, darde une pluie bénigne sur l’ensemble du superbe fessier qu’on expose à ses yeux, sa décharge fut vive et impétueuse, il était assis devant l’objet de son culte, une de ses mains l’ouvrait pendant que l’autre le polluait et il s’écria dix fois : „Quel beau cul, ah quel délice d’inonder du foutre un bel cul !“ — Il se leva dès qu’il eut fini et décampa sans seulement témoigner le moindre désir de savoir