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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/231

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ment avec grossièreté toutes ses parties de devant qu’il mit à l’air contre le joli cul d’Eugénie150) comme pour s’électriser, comme pour attirer à lui un peu de la chaleur de ce bel enfant, de là il passe aux baisers, il s’agenouille pour y prendre plus à l’aise et tenant de ses deux mains ces belles fesses dans le plus grand écartement possible, et sa langue et sa bouche en vont parfouiller les trésors. „On ne m’a point trompé,“ dit-il „vous avez un assez beau cul, y a-t-il longtemps que vous n’ayez chié ?“ — „Toute à l’heure, monsieur,“ dit la petite, „madame avant de monter m’a fait prendre cette précaution-là…“ „Ah, ah…, de façon qu’il n’y a plus rien dans les entrailles ?“ dit le paillard, „eh bien nous allons voir, et s’emparant de la seringue, il la remplit de lait ; revient près de son objet, braque la canule et darde le clistère ; Eugénie prévenue se prêt à tout, mais à peine le remède était dans le ventre, que, se couchant à plat sur un canapé, il ordonna à Eugénie de venir se mettre à califourchon sur lui et de lui rendre toutes ces petites affaires dans la bouche, la timide créature se place comme on lui a dit, elle pousse, le libertin se branle, sa bouche hermétiquement collée sur le trou, on ne lui laisse pas perdre une goutte de la liqueur précieuse qui en découle. Il avale tout avec le soin le plus exact, et à peine est-il à la dernière gorgée que son foutre s’échappe et le plonge dans le délire, mais quelle est donc cette humeur, ce dégoût, qui chez presque tous les véritables libertins suit la chute de leurs illusions. L’abbé rejetant la petite fille loin de lui brutalement dès qu’il a fini, se rajuste, dit qu’on l’a trompé, en disant qu’on ferait chier cet enfant, qu’elle n’avait