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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/405

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aimé mettre à sa petite femme ; tout en perforant le large cul de l’évêque, il la regardait avec des yeux, qui prouvaient ses regrets, mais elle fut bientôt elle-même occupée, et le duc la foutit en cuisses, Curval vint manier lubriquement le cul du petit fouteur de l’évêque, et comme ce joli petit cul se trouvait suivant l’ordre dans l’état désiré, il le lécha et bandailla ; pour Durcet, il faisait autant à la petite fille, que le duc tenait par devant, cependant personne ne déchargea, et l’on fut se mettre à table, les deux jeunes époux, qui y avaient été admis, furent servir le café, avec Augustine et Zélamir, et la voluptueuse Augustine, toute confuse, de n’avoir remporté la veille le prix de la beauté, avait comme en bondant laisser régner dans sa coiffure un désordre, qui la rendait mille fois plus intéressante. Curval s’en émut et lui examina les fesses : „Je ne conçois pas,“ dit-il, „comment cette petite friponne n’a pas gagné la palme hier, car le diable m’emporte, s’il existe au monde un plus beau cul que celui-là.“ En même temps il l’entreouvrit et demanda à Augustine si elle était prête à le satisfaire. „Oh oui,“ dit-elle, „et complètement, car je n’en puis plus de besoin.“ — Curval la courba sur un sopha, et s’agenouilla devant le bec derrière, en un instant, il en a dévoré l’étron : „Sacré nom de Dieu,“ dit-il, en se tournant vers ses amis, et leur montrant son vit collé contre son ventre, „me voilà dans un état où j’entreprendrais furieusement des choses.“ — „Et quoi ?“ dit le duc, qui aimait à lui faire dire des horreurs, quand il était dans cet état-là. — „Quoi ?“ répondit Curval, „telle infamie, que l’on voudra me proposer, dût-elle démembrer la nature, et disloquer l’univers.“ — „Viens,