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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/415

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libertinage très taquine contre sa chère femme Adélaïde, ne la corrigea sans de violentes secousses de plaisir, qui lui coûtèrent du foutre. Après diner on passa au café, on aurait bien voulu y offrir des culs frais en donnant en hommes Zéphire et Giton et bien d’autres, si l’on l’eût voulu, on le pourrait, mais à sultanes c’était impossible, ce furent donc tout simplement suivant l’ordre du tableau Colombe et Michette qui le servirent. — Curval examina le cul de Colombe, dont la bigarrure, en partie son ouvrage, lui faisait naître de très singuliers désirs, lui mit le vit entre les cuisses par derrière en maniant beaucoup les fesses, quelquefois son engin revenant sur ses pas, heurtait comme sans le vouloir le trou mignon, qu’il aurait bien voulu perforer ; il le regardait, il l’observait : „Sacre Dieu,“ dit il à ses amis, „ je donne deux cent louis tout à l’heure à la société, si l’on veut me laisser foutre ce cul-là.“ Cependant il se contenait et ne déchargea même pas ; l’évêque fit décharger Zéphire dans sa bouche et perdit son foutre en avalant celui de ce délicieux enfant ; pour Durcet, il se fit donner de coups de pied au cul par Giton, le fit chier et resta vierge. On passa au salon d’histoire, où chaque père par un arrangement qui se rencontrait assez souvent, ayant ce soir-là sa fille sur son canapé, on écouta, culottes basses, les 5 récits de notre chère historienne. — „Il semblait que depuis la manière exacte, dont j’avais acquitté les legs de la Fournier, le bonheur afflua sur ma maison,“ dit cette belle fille, „je n’avais jamais eu tant de vieilles connaissances, [141]le prieur des bénédictins, l’un de mes meilleurs pratiques, vint me dire un jour, qu’ayant entendu parler d’une fantaisie assez singulière et que l’ayant même vu