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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/471

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61. Il la tient suspendue par une poulie en haut d’une tour, il est à portée de la corde, placée à une fenêtre au dessus, il se branle, donne des secousses à la corde et menace de la couper en déchargeant, on le fouette pendant cela et avant, il a fait chier la putain. 62. Elle est tenue par quatre petites cordes minces aux quatre membres, ainsi suspendue dans la plus cruelle attitude, on ouvre une trappe sous elle qui lui découvre un brazier ardent, si les cordes cassent, elle y tombe, on les ébranle, et le paillard en coupe une en déchargeant, quelquefois il la met dans la même attitude, lui met un poids sur les reins et relève beaucoup les quatre cordes de manière qu’elle se crève pour ainsi dire l’estomac et se brise les reins, elle reste ainsi jusqu’à décharge. 63. Il la lie sur un tabouret, à un pied au dessus de sa tête est un poignard très affilé, suspendu à un cheveu, si le cheveu casse, le poignard très aigu lui entre dans le crâne, l’homme se branle en face, et jouit des contorsions que la crainte arrache à sa victime, au bout d’une heure, il la délivre, et lui ensanglante les fesses avec la pointe de ce même poignard, pour lui faire voir qu’il piquait bien, il décharge sur le cul ensanglanté. — Ce soir-là l’évêque dépucelle Colombe en cul et la fouette jusqu’au sang après sa décharge, parce qu’il ne peut souffrir qu’une fille le fasse décharger. — Le quatorze. [364 —
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64. Il encule une jeune novice qui ne sait rien et en déchargeant il lui lâche deux coups de pistolet aux oreilles dont elle a les cheveux brûlés. 65. Il la fait asseoir dans un fauteuil à ressorts, de son poids elle fait partir tous les ressorts qui répondent à des cerceaux de feu, dont elle se trouve attachée, d’autres ressorts présentent en partant vingt