Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/484

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

lui donne le supplice de la corde, qui consiste à avoir les membres liés à des cordes et à être par ces cordes enlevée très haut, il vous laisse retomber de toute la hauteur à plomb, chaque chute disloque et brise tous les membres, parce qu’elle se fait en l’air et qu’on n’est soutenu que par les cordes. 149. Il lui fait de profondes blessures dans les chairs au milieu desquelles il distille de la poix bouillante et de plomb fondu. 150. Il l’attache nue et sans secours au moment où elle vient d’accoucher, il attache son enfant vis-à-vis d’elle qui crie, et qu’elle ne peut secourir, il faut qu’elle le voie ainsi mourir, ensuite de cela, il fouette à tour de bras la mère sur le con en dirigeant ses coups dans le vagin, c’est lui qui ordinairement est le père de l’enfant. 151. Il la gonfle d’eau, ensuite il lui coud le con et le cul ainsi que la bouche et la laisse ainsi jusqu’à ce que l’eau crève les conduits, ou qu’elle y périsse (vérifier pourquoi un de trop et s’il y en a un à supprimer, que ce soit cette dernière que je crois déjà faite). Ce même soir Zéphire est livré pour le cul et Adélaïde est condamnée à une rude fustigation après laquelle on la brûlera avec un fer chaud tout auprès de l’intérieur du vagin, sous les aisselles et un peu grésillée sous chaque teton. Elle endure tout cela en héroïne et en invoquant Dieu ce qui irrite davantage ses bourreaux.