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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/511

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qu’il a fait, on lui fait voir que c’est sa maîtresse qu’il a tuée, de désespoir il se tue lui-même, s’il ne le fait pas, le paillard le tue à coup de fusil, n’osant pas entrer dans la chambre où est ce jeune homme furieux et armé, avant il a foutu le jeune garçon et la jeune fille dans l’espoir de les servir et de les réunir, et c’est après en avoir joui qu’il fait ce coup-là. — Ce soir-là pour célébrer la seizième semaine, Durcet épouse lui comme femme Bande-au-ciel en qualité de mari et lui comme homme Hyacinthe en qualité de femme, mais pour les noces il veut tourmenter Fanni, son épouse féminine, en conséquence on la brûle sur les bras et sur les cuisses en 6 endroits, on lui arrache deux dents, on la fouette, on oblige Hyacinthe qui l’aime et qui est son mari par les arrangements voluptueux, dont on a parlé ci-devant, on l’oblige, dis-je, de236) chier dans la bouche de Fanni et celle-ci à le manger. Le duc arrache une dent à Augustine et la fout en bouche tout de suite après. Fanchon reparaît, on la saigne et pendant que le sang coule du bras, on le lui casse, ensuite on lui enlève les ongles des pieds et on lui coupe des doigts des mains. — Le vingt et un. [560 —
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109. Elle annonce que les suivants sont des bougres qui ne veulent que des meurtres masculins.237) — Il enfonce un canon de fusil chargé à grosses mitrailles dans le cul du garçon qu’il vient de foutre et lui lâche le coup en déchargeant. 110. Il oblige le jeune garçon à voir mutiler sa maîtresse devant ses yeux, et il lui en fait manger la chair, et principalement les fesses, les tetons et le cœur. Il faut ou qu’il mange ces mets ou qu’il meure de faim ;