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Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/526

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ment seul, sans qu’on sache à quoi il employe ce moment de solitude, ensuite il frappe, on lui jette la fille numérotée ; mais jette exactement, la maquerelle la lui lance, et il la reçoit dans les bras, elle est nue. Il ferme sa porte, prend des verges et commence à fouetter sur le cul, cela fait, il la sodomise de son vit énorme et n’a jamais besoin d’aide, il ne décharge point, il tire son vit bandant, reprend les verges et fouette la fille sur le dos, les cuisses, par devant et par derrière, puis il la recouche et la dépucelle par devant, ensuite il reprend les verges et la fouette à tour de bras sur la gorge, puis il lui saisit les deux seins et les lui paîtrit tant qu’il a de force ; cela fait, il fait six blessures avec une alêne dans les chairs, dont une sur chaque teton meurtri. Ensuite il œuvre la croisée qui donne sur le souterrain, place la fille droite, lui tournant le cul et presque au milieu du salon en face de la croisée, de là, il lui donne un coup de pied dans le cul si violent, qu’il la fait passer par la croisée, où elle va tomber sur les matelats, mais avant de la précipiter ainsi, il lui passe un ruban au col, et ce ruban qui signifie un supplice est analogue à celui auquel il s’imagine qu’elles seront les plus propres ou qui deviendra le plus voluptueux à lui infliger, et il est inouï, comme il a le tact et la connaissance de cela, toutes les filles passent ainsi l’une après l’autre, et toutes subissent absolument la même cérémonie de façon qu’il a trente pucelages dans sa journée et tout cela sans répandre une goutte de foutre. Le caveau où les filles tombent, est garni de quinze différents assortiments de supplice effroyables, et un bourreau sous le masque et le [costume] d’un démon préside à chaque supplice, vêtu de la couleur