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Page:Saint-Point - L’Orbe pâle, 1911.djvu/125

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LE petit chien malade, à tout instant, sans raison apparente, crie.

J’ignore ce qu’est son mal, où il a mal, et ce cri dont je n’aperçois pas la raison m’irrite un peu.

Quand je chante ou je crie, qui sait quel est mon mal et où j’ai mal. Il est normal que les hommes m’entendent et passent.

Car je ne le leur dis pas et pour cela ils m’en veulent. Qu’importe ?