Page:Saint-Point - L’Orbe pâle, 1911.djvu/133

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LE mépris dispense le calme et épanouit l’orgueil comme un soleil, un soleil qui éblouit jusqu’à voiler toutes les laideurs.

Ceux que je méprise, ne sauront jamais, combien ils sont pour moi, inexistants.

Quelle haine la plus farouche, peut venger mieux qu’un mépris… et plus divinement.

La haine est une concession qui amoindrit, le mépris dispense le calme et épanouit l’orgueil comme un soleil.