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Page:Saint-Point - L’Orbe pâle, 1911.djvu/38

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CE soir, est morte ma mélancolie. La tristesse m’habite. Ma tristesse est plus amère que l’eau des océans, elle est aussi amère que la mort.

Elle en a l’amertume et n’en a pas la sérénité, la sérénité résignée qu’il y a dans toute irrémédiable fin.

Ma tristesse vivra autant que mon attente.