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Page:Saint-Point - L’Orbe pâle, 1911.djvu/40

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et ardents qui ne peuvent plus attendre. Étreinte de l’aube qui va naître et qui ne peut plus attendre, étreinte sans galopante chevauchée et sans cri : immobile et muette.

Seule, et rêver tout cela ! Et attendre, lorsque comme l’étreinte et comme l’aube on ne peut plus attendre, attendre sous la sérénité froide de la lune.