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Page:Saint-Point - L’Orbe pâle, 1911.djvu/83

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LES torpilleurs, comme des fourmis affairées, à toute allure, et dans une grande rumeur, sillonnaient la mer, traçant une merveilleuse route d’écume où les sirènes eussent aimé les suivre.

Et une grande vague passait sur la mer tranquille, pour venir mourir jusqu’à ses bords, créant la tempête passagère pour les barques, où les pêcheurs endormis ou éveillés attendent l’aumône de la mer.