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Page:Sainte-Beuve - Le Clou d’or, 1921.djvu/14

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les plus recommandables et qui ont le mieux su parler de l’amour en parfaite connaissance de cause. Il avait fortifié sa propre expérience par des citations à l’appui. Il s’était entouré de toutes les précautions et de toutes les autorités possibles. Il citait tout d’abord un de ses auteurs de prédilection, Senac de Meilhan, dont le dernier sectateur connu de nos jours est Me Cheramy — l’excellent avoué. — Voici ce qu’en extrayait Sainte-Beuve, en tête de son projet du Clou d’or :


« Celui qui a été aimé d’une femme sensible, douce, spirituelle et douée de sens actifs, a goûté ce que la vie peut offrir de plus délicieux[1]. »

  1. Considérations sur l’esprit et les mœurs, 1787, p. 219.