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Page:Sainte-Beuve - Le Clou d’or, 1921.djvu/18

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D’où il faut conclure qu’elle n’était pas précisément belle ni jolie, au sens vulgaire du mot.

Si nous donnions ici un libre cours à nos souvenirs, nous raconterions une ou deux anecdotes que nous tenons de Sainte-Beuve.

C’était fête chaque soir, en ce temps-là, au château de ou du… n’importe ! Un célèbre surintendant de l’avenir n’y trouvait pas de cruelles, au contraire. C’était lui, plutôt, qui était quelquefois le cruel, le barbare. Dans ces châteaux qui sont comme des hôtels garnis, et où l’on peut entendre d’une chambre à l’autre ce qui se passe, comme à Compiègne, une pauvre femme reconnut un soir une voix qui répétait exactement ce qu’elle avait déjà écouté avec trop de charme. Elle en con-