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Page:Sainte-Beuve - Port-Royal, t2, 1878.djvu/203

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XIII


Dernier temps de M. de Saint-Cyran. — Son ouvrage contre le Calvinisme. — Port-Royal en face des Protestants. — Mort de Louis XIII — Port-Royal à l’égard des rois — Théologie familière de Saint-Cyran ; dernières tracasseries. — Sa sentence sur es faibles. — Sa mort, — Son enterrement. — Madame Marie de Gonzague — Madame de Sablé — M. de Barcos, abbé de Saint-Cyran ; héritier et disciple direct. — Son portrait.


Nous avons quelque peu anticipé sur l’endroit du récit qui nous reporte à la sortie de prison de M. de Saint-Cyran : il s’agit d’assister aux derniers mois de ce grand homme, et de reprendre l’histoire de son œuvre dans la personne des religieuses et des solitaires.

À peine rendu à la libre action, et les premières effusions passées, M. de Saint-Cyran s’était remis à sa vie enfermée et saintement studieuse. Son soin le plus pressé fut d’implorer, d’interroger la volonté de Dieu sur le genre de travail auquel il aurait à s’appliquer d’abord. Il fit dire des prières pour cela à Port-Royal et en demanda près de toutes les personnes amies dont il savait la piété. Il envoya même à ce dessein Lancelot chez le bonhomme et saint homme Charpentier (le supérieur des Prêtres du mont Valérien), afin d’entendre