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PORT-ROYAL.

de sept, dont les titres suivent, est de Guyot, l’un des maîtres de Port-Royal[1].

4. Lettres morales et politiques de Cicéron à son ami Attique, sur le parti qu’il devoit prendre entre César et Pompée, 1666. — Un Avis au Lecteur contient des vues, qui étaient neuves pour le temps, sur les traductions françaises et sur l’utilité qu’on en pouvait tirer.

5. Nouvelle traduction d’un nouveau Recueil des plus belles Lettres que Cicéron écrit à ses amis, 1666. — Un Avis au Lecteur, qui forme une préface considérable, traite des Études par rapport aux mœurs.

6. Billets que Cicéron a écrit (sic) tant à ses amis communs qu’à Attique son ami particulier, avec une Méthode en forme de préface pour conduire un écolier dans les Lettres humaines, 1668. — Cette préface de Guyot est pour nous d’un intérêt direct ; il y traite en détail du cours des Études et des innovations qu’il convient d’y apporter. Nous en userons tout à l’heure.

7. Lettre politique de Cicéron à son frère Quintus touchant le gouvernement de l’Asie, et le Songe de Scipion, du même auteur, avec divers avis touchant la Conduite des enfants, en forme de préface, 1670. — Cette préface traite surtout des rapports des précepteurs avec les parents dans l’éducation domestique, et elle nous intéresse moins que la précédente.

8. Nouvelle Traduction des Bucoliques de Virgile, avec des notes, 1666.

9. Nouvelle Traduction des Géorgiques de Virgile, avec des notes, 1678.

10. Les Fleurs morales et épigrammatiques tant des anciens que des nouveaux Auteurs. Dédié à Monseigneur le Dauphin, 1669. — C’est un recueil de sentences morales traduites, avec les textes en regard.

Ce dernier petit volume n’était en partie qu’un extrait et une traduction d’un autre Recueil de ces Messieurs, intitulé :

Epigrammatum Delectus, ex omnibus tum veteribus tum

  1. Barbier, le premier, a bien éclairci ce point (Notice sur Thomas Guyot, dans le Magasin encyclopédique d’août 1813).