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Page:Samain - Œuvres, t2, 1921.djvu/138

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ŒUVRES DE ALBERT SAMAIN


 
Dans le palais silencieux qu’était son cœur,
Des femmes, que gardait secrètes son humeur,
Languissaient, comme des sultanes, près des urnes…



Lui, pâle, par les soirs délirants de jasmins
S’agenouillait, des larmes chaudes sur les mains ;
Et parfois, sœur aimante, aux terrasses nocturnes



La Mort venait baiser ses lèvres taciturnes.