Aller au contenu

Page:Samain - Œuvres, t2, 1921.djvu/276

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
264
ŒUVRES DE ALBERT SAMAIN


Et dans le sol antique ouvert jusqu’aux entrailles
Creuse le lit profond des futures semailles…
Le champ finit ici près du fossé bourbeux ;
Le laboureur s’arrête, et dételant ses bœufs,
Un instant immobile et reprenant haleine,
Respire le vent fort qui souffle sur la plaine ;
Puis, sans hâte, touchant ses bœufs de l’aiguillon,
Il repart, jusqu’au soir, pour un autre sillon.