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Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 4.djvu/174

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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

à aucune autre. Embrasse Plouvier pour nous. Dis-lui que nous espérions le voir et qu’il devrait bien venir. Envoie-moi tout de suite le dictionnaire de Landry. Dis à Émile de te le solder.

Et des fleurs, envoies-en aussi ; on les adore ici, et, moi, je m’abrutis à les regarder.

Je dis que je ne songe à aucune pièce. Si fait, je songe à un canevas pour le théâtre de Nohant ; car on s’est décidé à jouer une fois, quand on serait arrivé à la moitié des gravures[1], c’est-à-dire dans quinze jours ; que n’es-tu là pour faire l’enchanteur ou le fort détachement de bleus !

Bonsoir, mon cher gros, tous les barbouilleurs t’embrassent, et moi aussi. J’espérais te retrouver à table à déjeuner le jour de ton départ, mais le Polonais[2] t’a enlevé ! Ne sois pas trente-sept ans sans me redonner de tes nouvelles.

G. SAND.


CDXL

À M. FERRI-PISANI, À PARIS


Nohant, 21 octobre 1858.


Cher monsieur,

Je vous expédie un petit ballot contenant deux puffs

  1. Pour les Masques et Bouffons.
  2. Charles-Edmond.