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Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 6.djvu/163

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Les mêmes sujets n’iront pas à la même fraction du public, je le sais ; mais il en est qui peuvent ne plaire à personne, et, où je suis, je ne peux pas le savoir.

Promettez-moi cette sincérité ; j’arriverai à connaître votre public et à gagner ses sympathies. C’est vous qui avez rédigé l’annonce de ma collaboration ; c’est très élogieux et très bien tourné. Je vous en remercie, je voudrais mériter tout cela. Mes amitiés à Taine ; je le lis.

À vous de cœur

G. SAND.


DCCCXXIII

À M. BERTON PÈRE, À PARIS


Nohant, août 1871.


Mais certainement, mes enfants, c’est pour être joué en province et partout où vous voudrez, que je vous ai donné le petit proverbe[1]. Il y avait dans l’envoi un mot où je te le disais. Tu l’auras laissé au fond de l’enveloppe. Vous faites mille fois bien d’aller en province, en attendant la réussite de vos démarches à Paris. Vos succès, votre bonne entente, que le bourgeois, envieux des artistes, croit toujours impossible, vous donneront

  1. Un bienfait n’est jamais perdu.