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Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 6.djvu/344

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cidez vous-même votre distribution ; je ne veux pas vous troubler de mes doutes ; vous connaissez votre monde mieux que je ne le connais. Je ne vous parle pas des décors, des costumes, de la mise en scène ; je me repose sur votre bon goût et votre science.

Dès que vous serez prêt à entrer en répétitions, écrivez-moi, je viendrai.

À vous de cœur, cher ami, et bons souvenirs de tout Nohant.

GEORGE SAND.

P.-S. — Nous ne nous sommes pas occupés d’un acteur bien nécessaire, le chien ! Y pensez-vous ? s’en passer, c’est enlever un côté amusant dans une pièce qui, par elle-même, ne peut être gaie. Avez-vous toujours votre petit Blaireau ? Il a des yeux noirs si expressifs et un si joli petit museau de renard, qu’on ne saurait avoir mieux. Je le vois à côté des grandes jambes de Talien !


CMXXIX

À M. EDMOND PLAUCHUT, À PARIS


Nohant, 6 mai 1875.


Cette catastrophe[1] me fait un grand chagrin et me

  1. La mort de Michel Lévy.