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Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 6.djvu/348

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Pour la question Paris, je te répondrai demain ou après-demain. Il faut que je voie Maurice, que je ne peux plus saisir un instant depuis qu’il est affairé à la Châtre ; je voudrais emmener Lolo, qui a toujours ses maux de tête et que je voudrais faire examiner à Favre. S’il dit oui, je te prierai de venir nous chercher, je ne me sens plus assez forte pour voyager avec un enfant. S’il dit non, je ne veux pas te déranger pour moi seule, je me tirerai bien d’affaire ; ce serait, en tout cas, pour les premiers jours de juin. Si j’ai mon Aurore, j’irai aux spectacles de jour, et je me lèverai de bonne heure pour la promener.

Sur ce, je te bige bien fort, au son d’une aubade dont la musique de Châteauroux me régale en se rendant au concours de la Châtre ; ce n’est pas trop mauvais.


CMXXXII

À M. LE DOCTEUR HENRI FAVRE, À PARIS


Nohant, 16 juin 1875.


Cher ami,

Nous sommes arrivés à bon port ; la petite point fatiguée. Nous commençons le traitement. Rien à vous dire encore d’intéressant, à propos d’elle. La présente est pour vous apprendre qu’à la requête de mes éditeurs,