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Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 6.djvu/405

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vaillé cet hiver. Ne doute pas de mon exactitude à t’envoyer la première chose qui paraîtra. J’ai été fort souffrante depuis quelques mois ; mais j’espère surmonter encore cette crise et barbouiller encore du papier en songeant a ceux que j’aime, à toi surtout. Je vois que tu te prépares à devenir père et que tu vas adorer le nouveau bébé qu’on te promet. Dis-bien mes tendresses à tes parents et ne m’oublie pas auprès de ta bonne maman, qui ne m’écrit plus et dont je n’ai pas de nouvelles depuis longtemps.

Je t’embrasse de tout mon cœur pour moi et mes enfants.

Ta vieille marraine qui t’aime.

G. SAND.

Je crois t’avoir envoyé la Tour de Percemont et la Coupe. Mais je n’en suis pas sûre et je te les renvoie.


CMLXVI

À MADEMOISELLE MARGUERITE THUILLIER,
À LA BOULAINE


Nohant, 28 mai 1876.


Ma chère mignonne,

Ta vieille amie souffre beaucoup d’une maladie chronique de l’intestin, qui est, du reste, sans danger. Il ne s’agit que de s’armer de patience et j’en ai beaucoup, ne voulant pas chagriner par des plaintes ceux qui m’entourent. Le moral est toujours bon et point