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Page:Sapho - Le tutu, mœurs fin de siècle, 1891.djvu/155

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LE TUTU

— À celui de Lachaise.

— Y avez-vous une concession ?

— Oui.

— Combien de places contient-elle ?

— Trois. Pourquoi ?

— Parce que j’aurais bien voulu être enterrée auprès de vous.

— Si vous étiez petite et maigre, on pourrait se serrer et vous faire de la place.

Naturellement elle était trop grosse.

— Je me ferai maigrir.

Elle aborda un autre sujet.

— Vous avez des maîtresses, n’est-ce pas ?

— Quelques-unes.

— Vous me les amènerez ?

— Si ça vous amuse !

— Oh oui ! Je veux que vous ne vous gêniez pas. Vous les inviterez à venir de temps en temps passer une soirée au milieu de nous. Il ne faut en rien changer vos habitudes de garçon. Vous ne trouvez pas que nous abordons de