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Page:Sapho - Le tutu, mœurs fin de siècle, 1891.djvu/316

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MŒURS FIN DE SIÈCLE


resserrant le plus possible ses impures molécules entre elles, afin qu’elles ne fassent pas de bruit en se touchant.

Ils gravissaient lentement ce Golgotha. Sa mère lui dit :

— Retourne-toi.

Il se retourna.

— Tu ne me comprends pas : retourne-toi vers les ans révolus. L’avons-nous éprouvée, cette fameuse Sensation ? Tu me navres, Mauri, tu n’as été que de ton siècle.

La cheminée du tunnel se profilait, en lâchant des panaches de fumée noire, très noire.

— Les entrailles de la terre résonnent de la trépidation de tes découvertes ; tu as procréé un être splendide ; tu as aimé ordinairement ! Tu as mangé de la cervelle de cadavre, et tu n’as pas saisi le côté symbolique de cette profanation ! Il faut donc que je te façonne, ô vulgaire homme ! Pleurons et réjouissons-nous ; nous serons aujourd’hui des Bienheureux Dam-