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Page:Sauvage - Le vallon, poèmes,1913.djvu/233

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mélancolie


LXXXIV




Comme un plus sombre azur dans le jour qui s’éteint
Les monts sont d’un bleu noir et léger.
C’est le moment, mon cœur, de descendre au jardin
Oublier les soins ménagers.
Pauvre âme, laisse là l’ennuyeuse misère ;
Vois courir sur les champs les nuages courbés.
Vois, le ciel est si bas qu’il va toucher la terre
Comme pour t’absorber.