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Page:Savignon - Filles de la pluie.djvu/44

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III


UNE MOULIGUEN[1]


— Crois-moi, dit Barba, il ne faut pas penser que les aventures semblables à celles de Fanch Stéphan soient rares. Il n’y a pas si longtemps que Gabriel Noret, qu’on disait bien mort, lui aussi, revint après sept ans d’absence et trouva sa femme mariée.

Barba de Nérodynn allait à Pen ar lan. Elle portait une charge de laine qu’une vieille parente devait filer à son intention. Et Herment l’accompagnait.

Sur la route de Kerlaoulen, ils venaient de croiser une vingtaine de femmes agenouillées qui cassaient des pierres sous la direction

  1. Femme étrangère au pays.