Aller au contenu

Page:Say - Petit volume contenant quelques aperçus des hommes et de la société, 1817.djvu/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ralement adoptée. Ce fut une opinion bien générale pendant un tems que les épreuves par le duel et par les élémens, qu’on appelait jugemens de Dieu, étaient la meilleure de toutes les jurisprudences, puisque Dieu qui est la justice même et qui est tout puissant, ne pouvait laisser condamner un innocent. Quel tribunal lisait mieux dans les cœur ? Quel plus intègre ? Quel plus indépendant de l’influence des homme ? Hé bien y a-t-il maintenant un seul homme dans les cinq parties du monde, qui veuille prendre la défense des jugemens de Dieu ?


La plus belle pensée, la plus neuve, la plus utile, n’obtiendront jamais en public autant d’applau-