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Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/109

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Lucien.

Cela me paraît exact.

Bruno.

C’est évident ; car tu es aussi peu capable d’établir une connaissance en principe, sans supposer en même temps un être, qu’il ne t’est possible de supposer un être, sans admettre aussitôt une connaissance.

Ainsi, aucune de ces deux unités ne peut être le principe de l’autre.

Lucien.

Aucune.

Bruno.

La connaissance, en tant que relative, est aussi peu le principe de l’être, que l’être, sous le même point de vue, n’est celui de la connaissance.

Lucien.

Je l’accorde.

Bruno.

Tu ne saurais non plus annuler l’un de ces principes au profit de l’autre ; car ils vivent et