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Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/146

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de même que, pris ensemble, ils représentent la liaison du nord au sud, de même les autres sphères qui habitent la seconde région lient l’est à l’ouest : en sorte, cependant, qu’au milieu de cette opposition même, toutes les régions du ciel, dont chacune a nécessairement son expression dans toute chose corporelle, forment un réseau immense en se rattachant les unes aux autres. Mais, comme les astres secondaires ont en eux-mêmes une sorte d’unité qui est moins absolue que celle des premiers, par la raison qu’ils se rapprochent davantage de l’unité absolue, ils s’écartent aussi, plus ou moins, du mouvement que nous regardons comme le plus parfait.

Trouver la loi qui détermine leur nombre, lequel augmente dans d’immenses proportions, serait une chose impossible.

Si quelqu’un réfléchissait davantage à ce que nous avons déjà dit, et plus encore, s’ils connaissait les lois mystérieuses du triangle, il pourrait comprendre dans quel ordre les distances aug-