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Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/195

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te faire observer que la première de ces idées répond à l’indifférence quantitative, ou à l’idée générale elle-même ; que la seconde, supposant l’indifférence dans la différence, et la diversité dans ce qui est Un, répondra au jugement ; qu’enfin la troisième, ou la totalité, qui se rapporte aux deux premières, de même qu’à l’idée et au jugement, sera la conclusion.

Or, comme l’unité n’est point unité, ni la pluralité pluralité, à moins que celle-là ne soit placée dans celle-ci, et celle-ci dans celle-là, il s’ensuit que le point où elles ne font qu’un, et qui, dans la réflexion, ne nous apparaît qu’au troisième rang, est nécessairement le premier principe. Si nous retranchons maintenant le relatif, produit du reflet, nous obtiendrons les idées suprêmes de la raison ; l’unité absolue, le contraire absolu et l’unité absolue de l’unité et du contraire, qui est dans la totalité.

Maintenant l’infini, le fini et l’éternel, en tant qu’ils sont subordonnés au fini, engendrent avec ce dernier les idées suivantes ;