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Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/205

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Lucien.

J’y consens.

Bruno.

Ne serons-nous pas forcés aussi de regarder la connaissance par conclusion, non comme une vraie connaissance de la raison, mais bien plutôt comme une simple connaissance de l’entendement ?

Lucien.

Vraisemblablement comme appartenant à ce dernier.

Bruno.

Il ne saurait en être autrement ; car, tout en plaçant l’indifférence dans l’idée ; la différence dans le jugement, puis dans la conclusion ; l’unité des deux, cette unité n’en reste pas moins subordonnée à l’entendement. En effet, s’il est vrai que la raison se trouve en tout, elle est néanmoins subordonnée à la perception, dans la perception, et à l’entendement, dans l’entendement ; et si, dans la raison, l’entendement et la perception ne font absolument qu’un, il s’ensuit que nous avons dans la con-