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(Quant à l’histoire et aux vicissitudes de cette doctrine, etc.). Il est peut-être inutile de rappeler ici à ceux qui sont à la hauteur de la philosophie, que la dissertation suivante se rapproche entièrement de la méthode particulière suivant laquelle Jordanus Brunus a exposé sa doctrine de l’univers, dans l’ouvrage qui a pour titre : De la Cause, du Principe et de l’Unité.

Nous avons, de cet ouvrage, un savant extrait qui a été publié comme appendice aux lettres de Jacobi, sur la doctrine de Spinosa.

Néanmoins, nous nous écartons de Brunus, en ce que celui-ci, regardant l’âme et la forme d’une chose comme identique (a a 0., p. 269], se trouve par là dans l’impossibilité d’exposer avec clarté le point suprême de l’indifférence entre la matière et la forme ; tandis qu’Alexandre, au contraire, soutient que l’âme elle-même se pose comme contraire Un, dans la forme.

Les passages suivants de Brunus peuvent être considérés comme des preuves et des parallèles de son exposition.

« Nous devons soigneusement distinguer de la forme accidentelle, la forme nécessaire, éternelle et première qui est la source et la forme de toutes les formes.

» Cette forme première, universelle, et cette ma-