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LE BOUDDHISME AU TIBET

J’adore le Tathāgata g̣Tsoug-tor-gyi-g̣tsoug-nas-nyi-ma’i-’od-zer-ḍpag-med-zla-’od-ṣmon-lam gyis-ṛgyan-pa.

J’adore le Tathāgata Rab-ṣproul-bkod-pa-chhen-po-chhos-kyi-ḍbyingṣ-las-ṃngon-par-’phagṣ-pa-chhagṣ-dang-ḷdan-zla-med-rin-chhen-’byung-ḷdan.

J’adore le Tathāgata Chhou-zla’i-g̣zhon-nou-nyi-ma’i-ṣgron-ma-zla-ba’i-me-tog rin-chhen-padma-g̣ser-gyi-’dou-ni-ṃkha’, qui a parfaitement le corps d’un fils de Dieu.

J’adore le Tathāgata qui est assis dans les dix régions, ’Od-zer-rab-tou-’gyed-ching-’jig-ṛten-gyi-nam-ṃkha’-koun-dou-ṣnang-bar-byed-pa.

J’adore le Tathāgata Sangṣ ṛgyaṣ-kyi-ḅkod-pa-thamṣ-chad-rab-touṛgyaṣ-par-ṃdzad-pa.

J’adore le Tathāgata Sangṣ-ṛgyaṣ-kyi-ḍgongṣ-pa-ḅṣgrubṣ-pa.

J’adore le Tathāgata Dri-med-zla-ba’i-me tog-gi-ḅkod-pa-ṃdzad.

J’adore le Tathāgata Rin-chhen-ṃchhog-gis-me-tog-gragṣ-ḷdan.

J’adore le Tathāgata ’Jigṣ-med-ṛnam-par-g̣zigṣ.

J’adore le Tathāgata ’Jigs-pa-dang-’bral-zhing-bag-chhagṣ-mi-ṃnga’-zhing-spou-zing-zhis-mi-byed-pa.

J’adore le Tathāgata Seug-ge-ṣgra-ḍbyangṣ.

J’adore le Tathāgata g̣Ser-’od-g̣zi-bṛjid-kyi ṛgyal-po.

Chaque être humain sur la terre qui écrit le nom de ces Bouddhas, les porte sur lui, les lit, ou fait vœu (d’agir ainsi), sera béni ; il deviendra pur de tout sombre péché et naîtra dans la région De-va-chan[1], qui est vers l’Ouest.

J’adore le Tathāgata Ts’he-ḍpag-med[2], qui habite le Pays-Bouddha ḅDe-va-chan.

J’adore le Tathāgata ṛDo-ṇdje-rab-tou-’dzin-pa, qui habite dans le Pays-Bouddha Ngour-ṣmrig- gi-ṛgyal-ṃts’han.

  1. En sanscrit, Soukhavati. Ce nom est celui de la demeure où le Dhyâni Bouddha Amitabha, ou en tibétain Odpagmed, est assis sur son trône ; c’est la grande récompense d’une vie vertueuse que de renaître dans ce monde. Voyez la description de cette région, page 64.
  2. En sanscrit Amitayous. C’est un autre nom d’Amitabha (Burnouf, « Introduction », p. 102), qui est ainsi appelé quand on l’implore pour obtenir une longue vie. Dans les images qui ont rapport à ce pouvoir du Bouddha, il tient un vase, en forme de vaisseau, rempli d’eau de la vie qu’il verse sur ceux qui le prient. Cette figure se voit souvent dans toutes sortes de représentations religieuses, peintures aussi bien qu’objets plastiques.