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Page:Schröder-Devrient - L’Œuvre des Conteurs Allemands - Mémoires d’une chanteuse Allemande, 1913.djvu/250

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MÉMOIRES D’UNE CHANTEUSE ALLEMANDE


mais je ne dirai pas comment, car ce sont choses qu’il faut connaître par expérience et non par la lecture. Je ne fais pas profession d’enseigner ces choses et si j’indique le titre de ce livre rare et quelques-unes de ses particularités, c’est pour montrer l’intérêt que je pris à le lire.

(À cet endroit, je me souvins que Ferry employait toujours le moyen dont il avait parlé ; il l’employait expressément. Et si parfois il en usait autrement, ce n’était jamais qu’à la fin d’une séance.

Que cela neutralisât les effets masculins, je l’avais déjà deviné. Ferry, qui ne semblait pas avoir toujours confiance dans le premier secret, employait souvent un autre moyen, qui augmentait encore ma joie.)

L’auteur ajoute encore que la formation de la semence a besoin d’un certain temps pour qu’elle soit fécondante. Et la chose est certaine, car l’on voit que les débauchés n’ont que rarement des enfants, et pour ma part je suis persuadée que Don Juan n’a jamais été père.

Il fait une distinction entre ce qui est de l’homme et ce qui est de la femme. Il dit qu’il n’y a pas de différence entre le masculin et le féminin ; que ce n’est pas ce qu’on croit qui cause la volupté, mais bien ce qu’on évite souvent ; car si cela n’était pas ainsi, la femme ne ressentirait point de volupté, ce qui est inexact, car la volupté de la femme est beaucoup plus forte que celle de l’homme, justement à cause de cela. La suite de cette explication était trop savante et je ne l’ai pas comprise. Nous avons parlé une fois