Aller au contenu

Page:Schröder-Devrient - L’Œuvre des Conteurs Allemands - Mémoires d’une chanteuse Allemande, 1913.djvu/42

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


39
MÉMOIRES D’UNE CHANTEUSE ALLEMANDE


à bâiller, puis elle remit tout en ordre, très soigneusement, empaqueta l’instrument dans sa sacoche et vint encore une fois de notre côté voir si nous dormions. Puis elle se coucha et s’endormit bientôt, le visage heureux et satisfait. Je ne pouvais m’endormir. J’étais heureuse d’avoir la solution de certaines énigmes qui depuis le matin s’agitaient dans ma petite tête.

Au fond, j’étais exaspérée. Je résolus de questionner Marguerite. Elle devait me soulager, m’éclaircir, m’aider. Je forgeai mille plans. Ma prochaine lettre vous dira de quelle façon je les exécutai.

Ai-je été assez franche ?