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Page:Segalen - Stèles.djvu/38

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EN L’HONNEUR D’UN SAGE SOLITAIRE


Moi l’Empereur je suis venu. Je salue le Sage qui, soixante dix années, a retourné et labouré nos Mutations anciennes et levé des savoirs nouveaux.

J’attends du Vieux Père la leçon : et d’abord, s’il a trouvé la Panacée des Immortels ? Comment on prend place au milieu des génies ?



Le Sage dit : Faire monter au Ciel le Prince que voici serait un malheur pour l’Empire terrestre.