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Page:Segur - Actes des Apotres.djvu/107

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abolie, il ne fallait plus avoir égard à ces défenses que le bon Dieu lui-même détruisait ; elle signifiait surtout pour saint Pierre que les païens qu’il était défendu jadis aux Juifs de fréquenter, ayant été comme les Juifs rachetés de la puissance du démon par le sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, devaient être instruits et considérés autant que les Juifs, par tous les Chrétiens et par les hommes que Notre-Seigneur avait chargés de faire connaître la vérité. De même qu’à l’avenir les hommes pouvaient manger toutes les bêtes considérées jusqu’alors comme immondes, de même cela signifiait que saint Pierre et les Apôtres, que le chef et les ministres de l’Église, devaient prêcher Jésus-Christ aux païens comme aux Juifs, afin de réunir les deux peuples en un seul, qui serait le peuple chrétien.

Louis. Quelles bêtes a vues saint Pierre ?

Grand’mère. Des pourceaux, des boucs, des lièvres, des lapins, des chiens, des chats, des serpents, des anguilles, des lézards, des grenouilles, des corbeaux, et d’autres bêtes qu’il serait trop long de nommer et dont j’oublie une partie, je dois l’avouer.