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Page:Segur - Actes des Apotres.djvu/144

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de nouveau les Églises qu’il avait fondées et les confirma dans la foi,

Il arriva ainsi à Derbe, puis à Lystra, où il trouva un jeune disciple nommé Timothée, fils d’une femme juive, et d’un père grec qui était païen. Les Chrétiens de Lystra rendirent un bon témoignage de Timothée. Saint Paul le prit chez lui, il le circoncit, à cause des Juifs qui savaient que son père était païen.

Henriette. Ah ! saint Paul a désobéi à saint Pierre qui ne voulait pas qu’on fît circoncire les Gentils.

Grand’mère. Saint Pierre n’avait pas défendu la circoncision ; il avait dit qu’il ne fallait pas obliger les Gentils à cette cérémonie, mais il ne l’avait pas interdite à ceux qui la demandaient ou qui ne s’y opposaient pas. S’il l’avait défendu, saint Paul ne l’aurait certainement pas fait.

Les Églises s’affermissaient de plus en plus ; elles s’étendaient au loin et le nombre en augmentait tous les jours. Étant venus en Mysie, pays de l’Asie-Mineure, saint Paul et ses compagnons voulurent ensuite aller prêcher la foi en Bythinie, mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas.

Louis. Pourquoi cela ? Et qu’est-ce que c’est : l’Esprit de Jésus ?

Grand’mère. C’est le Saint-Esprit que nous donne Notre-Seigneur Jésus-Christ. Le Saint-Esprit conduisait et inspirait les Apôtres. Dans cette circonstance, il ordonna à saint Paul d’aller dans la Troade ; puis ensuite en Grèce.

Armand. Où est la Troade ?

Grand’mère. En Asie-Mineure, prés de la mer Égée, qu’on