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Page:Segur - Actes des Apotres.djvu/249

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LXII

MARTYRE DE L’APÔTRE SAINT ANDRÉ.



Grand’mère. Après le martyre de saint Pierre et de saint Paul, mes enfants, je vais vous raconter celui non moins admirable de saint André.

Vous vous souvenez, sans doute, que saint André était le frère aîné de saint Pierre, et qu’il suivait saint Jean-Baptiste.

Les plus jeunes enfants répondent les uns oui ; les autres non.

Grand’mère. Je crois que je ferai mieux de recommencer ; ceux qui ne savent pas y gagneront ; ceux qui savent n’y perdront rien.

Henriette, riant. Si fait, Grand’mère, nous y perdrons du temps.

Grand’mère, souriant. Non, votre temps ne sera pas perdu, car vous l’aurez employé à un acte de complaisance et de douceur.

Jeanne. C’est vrai ; Grand’mère a raison ; écoutons avec patience, quoique nous sachions.

Grand’mère. Saint André était donc le frère aîné de saint Pierre. Ayant entendu parler des prédications extraordinaires de saint Jean-Baptiste, il alla l’entendre et devint un de ses