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Page:Segur - Actes des Apotres.djvu/277

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LXV

SAINT JACQUES LE MINEUR, APÔTRE ET MARTYR.



Saint Jacques était très-aimé et très-considéré des autres Apôtres ; nous voyons dans l’Évangile, que Notre-Seigneur l’emmène toujours avec saint Pierre et avec saint Jean, comme il l’a fait le jour de la Transfiguration, le soir de l’agonie au jardin des Oliviers. Il était cousin de Notre-Seigneur, sa mère étant cousine germaine de la Sainte-Vierge. Et il ressemblait tellement à Jésus-Christ, qu’en le voyant on croyait voir Notre-Seigneur, et qu’après l’Ascension, les Apôtres ne se lassaient pas de le contempler.

Le peuple le surnomma le Juste, à cause de sa grande sainteté. Saint Pierre lui témoignait une grande affection et une estime toute particulière. Il le nomma Évêque de Jérusalem aussitôt après la descente du Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte. Lorsque saint Pierre fut délivré, par un Ange, des prisons d’Hérode, il le lui fit savoir aussitôt. Quand les Apôtres s’assemblaient, saint Jacques donnait son avis le second, immédiatement après saint Pierre.

Saint Paul en parle avec une grande considération dans le second chapitre de son Épître aux Galates ; il l’appelle comme saint Pierre et saint Jean, Colonne de l’Église.